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 Plus le temps passe, mieux c'est [Kawahara Yuji]

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Tokugawa Hiro
Tokugawa Hiro



Posts : 18
Ici depuis le : 22/12/2010
Avatar : Narimiya Hiroki
Etudes/Profession : Licence en psychologie - Livreur de sushi

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MessageSujet: Plus le temps passe, mieux c'est [Kawahara Yuji]   Plus le temps passe, mieux c'est [Kawahara Yuji] EmptyMar 28 Déc - 1:25

16 décembre, vingt deux heures.
Dimanche.

« _C’est ta dernière livraison lui lança le patron en tendant le sachet de nourriture. N’oublie de revenir à la boutique avant de t’en aller.

Il observa le vieil homme à la chevelure grisonnante, empoignant le sachet entre ses doigts.

_Évidement. Répondit-il, à voix basse.

Il serra légèrement le poing, mordillant l’intérieur de sa joue. Il oublie souvent de revenir à la boutique, afin de déposer l’argent de la dernière livraison. Presque tous les soirs pour finalement le déposer le lendemain matin. La fin de soirée, c’est toujours le plus dure pour le Tokugawa. Trop de fatigue dans l’atmosphère. Il a du mal à le supporter. Moi aussi d’ailleurs, j’ai du mal.

_Aller file Tokugawa, je te déconseille de passer par Shibuya, le quartier est encore plus animé que d’habitude. Il me tendit l’adresse du client et je me penchai légèrement afin d’observer les mots griffonné sur le bout de papier.

Je l’attrape de ma main libre, l’enfonçant de ma poche et file dehors, soufflant fortement au contact du froid. L’hiver semble plus rude cette année. C’est ce que semble penser le monde entier, en tout cas, eux en plus de moi. Je dépose délicatement le sachet dans le coffre de ma moto avant de monter dessus, passant quelques minutes à chauffer le moteur pour que celle-ci démarre.

J’étais parti.

Ça fait bien 4 mois que je travaille dans cette échoppe spécialisé dans la nourriture à emporter. Il semble que je me sois enfin adapté à un véritable rythme de vie. Le patron est indulgent, c’est un ami de la famille, faut dire. Peu de monde est capable d’offrir un travail à un handicapé, mais Ryo m’a embauché par besoin de main d’œuvre. Je coûte la moitié du smic, je ne suis pas agaçant et je m’adapte vite. Alors, handicapé ou pas. Il n’a pas vraiment cherché à savoir. Ou peux être un peu. Mais ça le gêne, ses choses là.

Comme tout le monde.

La circulation est particulièrement dense ce soir, le froid me pique les joues, mes yeux sont légèrement embué. J’ai hâte de rentrer chez moi. L’atmosphère est étrange ce soir. Plus anarchique qu’à l’accoutumé et ça me fait mal à la tête. Mais j’ai appris à vivre avec, depuis le temps. Elle est loin l’époque où je finissais régulièrement à l’infirmerie lorsque j’étais au lycée. C’est un très mauvais souvenir, mais ça me revient souvent en tête le soir, particulièrement lorsque je passe prêt des bars et des cafés. L’atmosphère me rend nostalgique…ou pas. Je profite du feu rouge pour ressortir de ma poche l’adresse, fronçant légèrement les sourcils. C’est par où que je dois passer, déjà ? Au feu vert, je continue tout droit, tournant à la prochaine intersection alors que je tente de me concentrer sur la route.
L’avantage lorsque j’évolue sur mon véhicule c’est que l’énergie des gens que je rencontre est bien plus brouillée que lorsque je suis à pied. Je n’aie pas le temps de recevoir toute les informations. Je suis plus apte à réfléchir, à conduire.

Heureusement.

Je freine brusquement, faisant crisser les pneus alors qu’un jeune traverse à toute vitesse devant moi. Klaxonnant, je me mets à râler. Il est sans gêne, l’saligaud ! C’est ça que voulais dire Ryo en me disant de ne pas passer par Shibuya ? J’aurais dû être devin, c’est plus utile. Je redémarre, me remettant à rouler pour emprunter des petites ruelles à l’allure lugubre. Et y’a pas que ça, qui est lugubre. Mais je n’aie pas le temps d’en savoir plus. Je roule, roule, roule. Sans vraiment trouver l’adresse en question. Je crois que je me suis trompé de rue.
Mais je suis trop épuisé pour réagir comme il se doit en faisant marche arrière. Je ne pense qu’à mon lit qui m’attend. La couverture chaude et les cours du lendemain. Les révisions pour les futurs examens. Je n’aie pas le temps d’apprendre ses derniers jours. Si je suis bon en pratique, je fais parti des plus faible au niveau académique. J’aurais voulue pouvoir lire dans les pensées du teston de ma classe. Bon sang, c’est dure la vie tout de même. Je freine, ressortant, encore, l’adresse de ma poche et observe à la volé l’entrée sur ma droite. C’est ici.

Enfin.

Le client les aura bien attendu ses sushi. Heureusement que c’est froid, ses choses là.

« Il était caché cet immeuble ou quoi, ma parole. »

Je me dirige vers la porte et appuis sur un bouton au hasard. Une voix retenti rapidement, fatigué, cassé, c’est une personne âgée vraisemblablement.

« C’est le livreur de sushi ! Lançais-je, tout naturellement et d’une voix enjoué.

_Je n’aie rien commandé ! La voix était rude, en colère. Je me fis petit et doux comme un agneau. Je ne me sentais pas de recevoir un coup de canne sur la tête.

_ Je sais… Kawahara Yuji, c’est quel étage ? Il eu un silence puis une sonnerie stridente et la porte s’ouvris.

_ Cherchez donc par vous-même. »

J’entrai, marmonnant. C’est fou la douceur des papis gâteau. Ça me contaminerais presque. J’allai me poster devant les boites aux lettres, chercher un petit indice. Pas de numéro d’étage. J’allais devoir faire toute les portes ? A ce moment précis, je crois bien que je rêvais d’être un GPS. Je soupire, le sachet entre mes doigts et m’engage dans les escaliers, matant discrètement l’ascenseur qui semble m’attirer vers elle. Elle dégage quelque chose de presque sexuelle cette cabine et je ressens rapidement des brides d’explication. Oh…les lieux étroits, c’est un grand fantasme en même temps.

Je monte les escaliers, un à un et finalement, je ne mis pas autant de temps que je l’aurais cru pour trouver la porte du fameux Yuji. Je me concentre sur l’énergie qui se dégage de l’appartement et de son occupant, tentant d’oublier les autres. Détendu, je le veux détendu…ce n’est pas de la manipulation, mais du sauvetage.

C’est qu’il est vingt deux heures quarante et que je tiens à être payé.

Je tape à la porte, attendant que celle-ci s’ouvre en sifflotant. Je me sentais apaiser, zen, épuisé aussi, mais zen. La moitié de l’immeuble dort et ce « silence » c’est agréable. La porte s’ouvre, je me redresse, lançant un bonsoir, poli et tend le sachet, un sourire au bout des lèvres.

« Voici votre commande et comme la livraison à prit plus de trente minute, ils seront à moitié prix ! C’est la devise de Sushi West où le client est roi ! Récitais-je, en bon employé. »
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Kawahara Yuji
Kawahara Yuji



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Etudes/Profession : J'apprends des tas de trucs barbants, des formules à n'en plus pouvoir ! Ouais, les joies des Sciences à Todaï u.u

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MessageSujet: Re: Plus le temps passe, mieux c'est [Kawahara Yuji]   Plus le temps passe, mieux c'est [Kawahara Yuji] EmptyMar 28 Déc - 2:23

La pièce n'était pas bien grande. Un canapé-lit, un petit coin cuisine, une porte menant à une minuscule salle de bains, et en plein milieu, une table basse entourée de coussins. Cette table était enfouie sous d'innombrables feuilles et cahiers remplis de notes. Et par-dessus cette liasse de papiers de toutes les sortes, reposait un corps inerte. Celui d'un jeune homme aux cheveux d'un noir de jais, la tête reposant mollement sur la table basse et entourée de ses bras. Vêtu d'un Tee Shirt à manches courtes, il risquait d'attraper la crève à s'endormir comme ça.
Mais Kawahara Yuji dormait peu en ce moment. Quand il ne passait pas ses soirées à réviser ses examens, il les occupait à faire le toutou de l'Organisation. Et quand par chance il pouvait se coucher tôt, son esprit tourmenté de tout ce qui se passait l'empêchait de fermer l'oeil. Entre les Héros, l'Organisation, Noël, la filature de sa soeur, son agression à lui et Hayato, son entrevue avec Sakura et sa découverte d'une Héroïne, Suzuna, la libraire, il ne parvenait plus à trouver un sommeil réparateur. En général il dormait une heure ou deux et se réveillait en sursaut, le front perlé de sueur à cause d'un atroce cauchemar qui l'avait tiré violemment des bras de Morphée. Et puis il peinait tellement à se rendormir qu'il finissait par se lever.
Les cernes avaient commencé à apparaître sous les yeux du jeune étudiant. Il serait bientôt victime de surmenage et passerait un petit séjour à l'hôpital pour se faire finalement prescrire deux ou trois cachetons pour dormir et pour décompresser. Ah, les somnifères, il en rêvait. Mais il fallait avoir une ordonnance médicale pour s'en faire prescrire et il se voyait très mal dire à son médecin traitant qu'il ne parvenait plus à dormir car il pensait trop aux Héros à retrouver et à l'Organisation à faire tomber. Il le prendrait très certainement pour un dingue.

C'était sans doute à cause de cette accumulation de manque de sommeil que Yuji s'était endormi sur ses révisions ce soir-là. En général il se shootait au café lorsqu'il travaillait, mais là même ce dernier n'avait pas fait effet. Son corps et son esprit avaient succombé au sommeil et il s'était assoupi mollement.
Ce fut le tintement de la sonnette qui le réveilla en sursaut. Engourdi, il ouvrit les yeux d'un coup sec et constata qu'il avait le nez dans ses feuilles de cours. Secouant la tête, il se redressa et se frotta les yeux. Premier réflexe : regarder sa montre. Vingt deux heures quarante, oh la. Et puis, on avait pas idée de sonner chez les gens à une pareille heure ! Pour une fois qu'il parvenait à dormir. Si jamais c'était ce voisin bougon qui venait encore lui demander d'arrêter la musique -parce qu'en général il bossait avec-, il allait être reçu le papy ! Non mais oh, en plus ce soir il l'avait oubliée, sa musique. Il n'y avait aucun bruit dans l'appartement, ne serait-ce que celui de la sonnette qui résonnait encore dans la tête embrumée de Yuji.

Rassemblant ses esprits comme il le pouvait, il s'étira et se leva péniblement. Il ne prit même pas la peine de répondre quelque chose ressemblant à un "j'arrive", persuadé que c'était son voisin grognon qui venait lui chercher des noises, comme à son habitude. Bon sang, si c'était vraiment lui il en ferait une descente de lit pour l'entrée de son appart' !
Il jeta un bref coup d'oeil au bazar de sa table et se traîna jusqu'à la porte. Tout en déverrouillant celle-ci, il se passa une main dans les cheveux afin de vérifier s'il y avait un épis sur la tête. D'ailleurs en parlant de sa tête, il devait ressembler à un véritable zombie ! Espérant que le vieillard chope une crise cardiaque en voyant sa mine cadavérique des mauvais jours, Yuji ouvrit la porte et eut droit à un sonore :

« Voici votre commande et comme la livraison à prit plus de trente minute, ils seront à moitié prix ! C’est la devise de Sushi West où le client est roi ! »


Gné ? Sushi ? Commande ? Moitié prix ? Il y avait erreur sur la marchandise là, le type avait dû se planter d'étage, non ? Attends une minute ... Oh ! Il s'était commandé une boîte de sushis il y a une heure de cela parce qu'il n'avait pas le temps d'aller courir au combini faire quelques emplettes ! Ca lui revenait maintenant. Mais pourtant le Sushi West n'était pa si loin pour qu'il mette une heure à arriver ! Il s'était perdu en route ou quoi ? Et puis qu'importe, il avait dormi plus longtemps du coup. Bon, eh bien il fallait bien qu'il la paye, sa commande ...

[color=lightsteelblue]" Heu ... Eh bien entrez une minute que je cherche mon porte-feuilles, Sinon ce sombre crétin de voisin va vous attaquer pour tapage nocturne, il est parano ... " ajouta-t-il entre ses dents.

S'effaçant pour laisser passer le livreur, il partit en quête de sa veste afin d'y trouver ledit porte-feuilles. Quelle corvée, il avait envie de retourner se coucher. Mais bon, ce brave type faisait son boulot, il fallait donc qu'il soit récompensé.
Yuji finit par dénicher l'objet de sa quête et chercha sa monnaie.

" Dites, du coup ça me fait combien ? "

Il leva la tête pour fixer le livreur et écarquilla les yeux. Non ... Attendez ... Il n'était pas bien sûr de lui, la fatigue altérait sans doute ses sens et il se faisait des idées. Mais il avait l'impression de revoir un ancien camarade de collège sur le visage du jeune homme. Le type à qui il lui faisait penser était ...

" Hiro ? Tokugawa Hiro ? "

Il n'était vraiment pas sûr de son coup mais autant demander, il ne lui rester qu'à confirmer ou non.

hj : guère plus long hein XD Par contre vu que ton perso a vingt quatre ans et le mien vingt, on dira que t'étais mon sempai de troisième année quand j'étais en première, au collège, que tu étais mon modèle itout, et surtout que ... Mince ya que trois ans au collège chez les japonais, yen a un de nous qui a redoublé / sauté une classe ?
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