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 Quand les machines ont une vie.. [Hayato]

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Tadayoshi Keisuke
Tadayoshi Keisuke



Posts : 28
Ici depuis le : 05/12/2010
Avatar : Miura Haruma
Etudes/Profession : Moi j'suis le gars que vous aller voir si votre montre fait pas tic tac

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MessageSujet: Quand les machines ont une vie.. [Hayato]   Quand les machines ont une vie.. [Hayato] EmptyVen 10 Déc - 21:42

    Monday _ 9h47
    Quand les machines ont une vie.. [Hayato] Thcare _ Quand les machines ont une vie.. [Hayato] Miurb10
    Hayato Kaname _ Tadayoshi Keisuke

    Quand Keisuke ouvrit les yeux ce matin-là, il se maudit. Enfin non. Il maudit deux personnes en particulier. Lui-même et celui qui avait inventé : le réveil. Ce dernier parce que cette petite machine l’obligeait à se lever tous les matins, ou presque, l’empêchant de rester dans on endroit favoris : son lit. Quand à lui-même, puisqu’il avait acheté un réveil. Quoi que… Celui-là devait être un cadeau de ses parents. Grognant il attrapa la machine d’une main et l’envoya baladé, contrarié.

    « Ça va j’ai compris ! »

    S’étirant tel un chat, il sortit à contre cœur de son lit et alla chercher le réveil tombé à terre en soupirant. Oups. Il y était peut-être allé fort cette fois. Regardant la machine à la fois exaspéré et amusé, il le posa sur son sac. Bah. Il le réparera pendant qu’il serait au magasin. De toute manière c’était son job de réparer. Pas exactement les objets cassés puisqu’il était spécialisé dans les montres, mais il était plutôt doué pour réparer beaucoup d’objets. Dont les réveils, qui chez lui, ne vivaient guère longtemps sinon.

    « Mraaaaawww.. »

    Tournant la tête vers la petite boule de poil qui émergeait de dessous la couette, Kei souri et pris le chat dans ses bras. Le cajolant et le coucounant, il arriva dans la cuisine où il prit un petit déjeuné rapide, tout en regardant son chat manger, avant de filer à la douche. L’eau chaude sur son corps lui fit un bien fou, si bien qu’il ne fut pas certain de vouloir ressortir de cette cabine, ni même de la salle de bain, qui ressemblait plus à un hammam qu’à autre chose. Quand il ouvrit enfin la porte de la salle de bain, il n’était habillé que d’une serviette, entourant sa fine taille, et e planta devant son armoire. Optant pour un jean bleu et d’un tee-shirt à manche longue bleu marine, il se passa la main dans les cheveux. De toute manière, il ne se coiffait que pour les grandes occasions et aller au travail n’en était pas une.

    Spoiler:

    Caressant Teto sur le crane avant de partir, il attrapa sa veste et sortit dans la rue, après avoir vérifié d’avoir bien tout pris. Puis, il s’élança d’un pas énergique dans la rue. S’il était parti avec un pas rapide et constant, il arriva dans la rue de son horlogerie à Ueno, d’un pas lent et incertain. Le regard dans le vague, Kei avançait, lentement mais surement, en train de rêver. Il avait eu tout le chemin pour rêvasser, et arrivé devant sa troisième maison, il soupira, satisfait.

    Spoiler:

    Insérant la clé dans la serrure, il ouvrit la porte de son petit magasin et referma derrière lui. Avant tout, on prépare la salle à recevoir, après on ouvre au public. Rangeant un peu le désordre qu’il y avait derrière le comptoir, il finit par poser le réveil sur sa table de travail et regarda son refuge d’un air satisfait. Bien. Maintenant c’était bon.

    L’Horlogerie de Kei n’avait rien d’exceptionnelle, mais elle avait beaucoup de charme, il faut l’admettre. Assez petite, elle n’avait rien de très luxueux, Kei voulait avant tout, que ses clients se sentent chez eux et non dans un palace à 4 ou 5 étoiles. Quand on entrait dans la boutique, on pouvait apercevoir à droite et à gauche, des vitrines avec des montres, toutes mises en valeurs par une quelconque position. Enfin, on pouvait voir au milieu de la salle, une vitrine avec des montres de collection, avant de voir dans le fond, un petit comptoir. Oui, cela n’avait rien de particulier, mais Kei la trouvait magnifique, charmeuse, calme. Il y avait mis tout son amour pour son métier, et était très fier de son résultat. Souriant, il alla ouvrir les stores et tourna le petit panneau sur la porte où on pouvait désormais lire : « open ».

    Retournant derrière le comptoir, il attrapa le réveil et se pencha dessus. Assis sur sa chaise, aussi confortable que moelleuse, il entreprit alors de réparer sa petite machine, y laissant toute son attention. De toute manière, quand quelqu’un entrait dans la boutique, la porte faisait du bruit alors pas besoin de faire vraiment attention. Et puis, qui viendrait déranger le jeune homme à cette heure aussi matinale ?

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Kaname Hayato
Kaname Hayato



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Ici depuis le : 01/12/2010
Avatar : Akanishi Jin
Etudes/Profession : J'étudies les Arts à Todaï ! C'est assez facile étant donné que j'ai juste à reproduire ce que montre le prof' uu'... Oui, c'est de la triche, je suis au courant.

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MessageSujet: Re: Quand les machines ont une vie.. [Hayato]   Quand les machines ont une vie.. [Hayato] EmptyLun 20 Déc - 4:18

« Awwwwwww~ » Bailla Hayato en s'étirant.

Les bras partant dans tous les sens, il se plaignit soudain de rencontrer un meuble. La journée débutait mal. Il eut alors un coup d'oeil pour son réveil... Mouais. Balançant la couette de l'autre côté, il sortit alors pour aller rejoindre sa salle de bain privée. Il avait passé une bonne nuit, il fallait l'avouer... Maintenant il avait envie de sortir, comme à l'habitude. Souriant alors qu'il allumait l'eau chaude de la douche, il laissa un peu couler tandis qu'il retirait les vêtements dans lequel il avait pu reposer. Il examina sa figure en remarquant que ses cernes étaient moins présente que la veille et pensa qu'il devait s'endormir comme cela tous les soirs... Grâce à ça, ses cernes disparaitraient surement ! … ou pas. Soyons réaliste, cela ne disparaît pas comme ça.

Se glissant dans la douche tel un furet, il savoura la douche chaleur de l'eau... Sérieusement, qui n'aimait pas ça ? Surtout lorsque l'on savait qu'il neigeait à l'extérieur ! Cette pensée le réconforta un peu plus surtout qu'il savait qu'il était pour le moment dans une douche bien chaude. Le froid ne l'atteindrait qu'à la sortie ! HAHA 8D...

Mais... En voyant la salle d'eau se remplir peu à peu de vapeur, il dut bien se résoudre à affronter le froid. Lui qui aurait voulu rester un peu plus sous l'eau... Quoique non. Si il restait trop sous l'eau, son corps ferait l'effet d'une éponge et il deviendrait trop friper... Comme un vieux oui...

Il prit alors son courage à deux mains et sortit du bac à douche. Prenant directement une serviette pour s'essuyer, il ne tarda pas à aller s'habiller. Quelque chose de simple, comme toujours... Pas besoin de s'habiller classe pour un truc aussi ennuyant qu'une ballade... Soudain, alors qu'il était en train d'enfiler ses derniers accessoires, il se rendit compte que les aiguilles de sa montre ne tournaient plus. Mince... Il allait devoir passer chez l'horloger pour qu'il puisse réparer ça... L'idée de s'y rendre dans la journée lui plut tout à coup et se sentant d'attaque pour affronter la brise légère, il enfila son manteau. Personne dans la maison lorsqu'il frôla l'entrée de la grande demeure... Ils devaient surement être tous au lit... Normal vu l'heure... Ou soit, ses parents avaient déserté la maison suit au travail... Sérieusement... Pourquoi il habitait toujours dans la demeure familiale ?

Note Personnelle (N.P.) : Louer un appart.

Après avoir mit ses chaussures, il avait affronté l'air glacial du dehors... Exagération par Hayato bien sûr car il ne faisait pas un froid d'arctique. Il retroussa alors son col, regrettant d'être sorti aussi vite...

2e N.P. : Acheter enfin une écharpe.

Rejoignant la rue principale, il dut tourné sur plusieurs intersection avant de trouver l'horloger qu'il souhaitait... Il était souvent passé devant lors de ses promenades et il se réjouit enfin de rencontrer le propriétaire des lieux... Après tout, la boutique avait l'air pas mal donc les vendeurs devaient être sympa aussi ?

Rentrant en faisant sonner une clochette, il s'introduisit alors vers le comptoir et présenta sa montre comme pour la mettre en évidence...

« Bonjour, ce serait pour réparer une montre s'il vous plait. »

Mais en même temps... Si il rentrait dans une horlogerie pour aller soigner une toux, c'était assez... bizarre non ? … Passons.
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Tadayoshi Keisuke
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MessageSujet: Re: Quand les machines ont une vie.. [Hayato]   Quand les machines ont une vie.. [Hayato] EmptyLun 20 Déc - 15:20

    Il neigeait dehors, mais Kei ne semblait pas s’en apercevoir. A moi qu’il ne le voulait pas. Trop occupé à réparer son fichu réveil, assis confortablement sur sa chaise de travail qui ressemblait plus à un fauteuil, il paraissait terriblement concentré. Trop pour ceux qui le connaissaient bien. Une tête qu’il n’avait que quand il travaillait ou bien quand il était sur le point d’exploser et qu’il essayait de se contenir. Pas un travail très simple au passage.

    Contrôlant l’électricité, Kei avait pris l’habitude de rester maître de lui-même dans toutes les situations possibles et imaginables. Ha. Pas simple du tout. Parce que quand on a des décharges électriques qui vous parcourent les veines, qui font battre votre cœur et qui peuvent détruire la moitié de la ville juste si l’émotion était trop violente, ça fait peur. Et le mur de la chambre de Kei avait déjà expérimenté cette sensation. L’unique fois où il s’était énervé de manière excessive contre ses parents. La première fois qu’il avait vu son pouvoir. La première fois qu’il avait compris qu’il pouvait être dangereux. Puis la seconde fois était arrivée beaucoup plus tard. Quand la haine avait pris le dessus. Quand la haine l’avait contrôlé. Quand il avait tout déclenché, sans même le savoir. Il avait voulu faire peur, venger son père, et avait enfin de compte commis une agression. Violente. Electrocuter quelqu’un ainsi était un acte meurtrier. D’une certaine manière il avait réussi puisque l’homme avait réellement eu peur. La preuve était dans le fait qu’il avait créé l’Organisation, bien que Keisuke ne soit absolument pas au courant.


    « Et mer*e. »

    Keisuke soupira et se leva à contre cœur, voyant qu’il lui manquait un outil. Un de ses tournevis manquait à l’appel. Ou diable était-il cet abruti ? Le cherchant en dessous du comptoir, il n’entendit même pas la porte s’ouvrir et la clochette tinter avec douceur.

    « Bonjour, ce serait pour réparer une montre s'il vous plait. »

    Relevant la tête d’un seul coup, il tapa violemment la tête contre une planche en bois et se retint de jurer à nouveau. Ce n’était pas bien de jurer devant les clients. Se massant la tête ou en lâchant des « aie aie aie » à répétitions, il se redressa et fit face au nouvel arrivant. Un jeune ! Chouette ! Il avait encore des montres qui font tic-tac à leur âge ? Il n’utilisait pas ces montres à la pointe de la technologie ? A croire que pas tous… Il sourit à son client et lâchant sa tête, il poussa le réveil sur le côté.

    « Je me serais posé des questions si tu étais venu pour m’acheter un bout de viande. »

    Un sourire malicieux sur les lèvres, Kei s’empara avec douceur de la montre et commença à l’examiner comme un docteur ferait avec son patient.

    « Alors dis-moi, qu’est-ce qu’elle a notre malade ? »

    Souriant, tout content, il la porta à son oreille et la reposa devant lui. Bon. Elle ne faisait pas tic-tac la petite montre. Il chercha du regard son tournevis et soupira. Ah.Il ne l’avait toujours pas retrouvé son petit mini tournevis.

    « Une seconde s’il te plait. »

    Il se rebaissa, disparaissant une nouvelle fois sous le comptoir et après une minute de recherche il s’exclama, victorieux. Se relevant il se pencha sur la montre et l’ouvrit avec simplicité. Les engrenages arrêtés, le ravirent. Ils étaient en très bon état.

    « Oh ! Tu en prends bien soin ! C’est bien ça. »

    Keisuke regarda attentivement l’intérieur de la montre et sans même regarder, il attrapa des lunettes grossissantes qu’il posa sur son nez. Il avait l’air ridicule ainsi, il en était conscient, mais c’était le prix à payer pour voir les mines réjouies des personnes quand il finissait par trouver le problème. Et puis, cela lui donnait un air savant. Ridicule mais savant. Idiot mais intelligent.

    Ses mains expertes caressèrent les différentes pièces de la montre et après quelques minutes de recherche il finit par trouver. Ah, c’était donc ça. Il tourna la tête vers la droite et chercha des yeux un mini plumeau. C’était comique comme situation. Tout semblait venir d’un problème monstrueux et en réalité, n’était dû qu’à des petits grains de sables, coincés dans les engrenages. Nettoyant l’intérieur de la montre, il fit passer le plumeau plusieurs fois, avant de replacer les différentes pièces qu’il avait dû ôter, et sourit en refermant la montre, revissant le derrière. Il passa un petit chiffon sur la vitre de la montre et la présenta à son possesseur.


    « Eh bien voilà ! Ce n’était rien du tout, juste quelques petits grains de sables qui s’étaient glissés dedans. A l’avenir fait attention à ne pas aller à la plage avec elle, où alors pose la dans un sac étanche, qu’elle ne soit pas en contact avec le sable. Il peut rayer sa vitre aussi. »

    Souriant, il lança un regard à son réveil et ne put s’empêcher de laisser un petit rire lui échapper. Et dire qu’il ne l’avait toujours pas réparé. Et que s’il n’avait pas sonné, il n’aurait pas pu « sauver » cette petite montre. La vie était si incroyable des fois.
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